Q. Pourquoi avez-vous décidé de poser votre candidature ?
D. B. J’ai choisi de poser ma candidature pour pouvoir donner une alternative à l’équipe qui est en place depuis huit ans. Je voyais des choses et des frustrations de la part de citoyens à qui j’ai parlé dans les derniers mois. Je me disais que je ne pouvais pas laisser passer un autre quatre ans sans offrir une autre alternative aux citoyens. Je pensais que j’étais une bonne personne pour offrir cette alternative.
Q. Quels seront les principaux enjeux et défis de la municipalité pendant le prochain mandat ?
D. B. Des défis, il va y en avoir. Mes engagements sont faits selon trois piliers principaux. Le premier étant la transparence. Pendant les huit dernières années, on n’a pas eu beaucoup de communications de la part des élus ou de la municipalité par rapport aux grands projets. Le but, c’est de travailler sur la transparence.
Le second pilier, c’est l’unité. Je suis impliqué dans plusieurs organisations et comités dans la municipalité. Ce que j’entends, c’est qu’on n’est pas présents, on n’a pas vraiment de soutien de la municipalité et des élus.
La dette est énorme dans la municipalité. Mon troisième pilier c’est vraiment le courage d’adresser cette dette-là qui est montée de quasiment 20 M$ en huit ans pour pouvoir se donner les marges de manœuvre nécessaires pour développer des projets dans l’avenir.
Q. Que prévoyez-vous faire pour les régler ?
D.B. Au niveau de la transparence, c’est de présenter les projets et pas seulement avec les résolutions, mais dans un langage clair que les citoyens peuvent comprendre. Ce n’est pas tout le monde qui comprend le langage très cadré du domaine municipal. C’est de présenter les projets dans un langage clair, mais aussi de consulter la population. S’il y a des consultations et que des avis publics sont lancés, si on ne va pas les consulter, c’est difficile de les connaître. C’est d’aller au-devant des citoyens.
Quant à l’unité, ce qu’on veut faire, c’est de recréer les liens avec les organismes. C’est de travailler en partenariat et leur faciliter la vie dans leurs diverses activités. Je suis quelqu’un qui travaille beaucoup en collaboration. Je suis dans le domaine des ressources humaines et je crois beaucoup en la collaboration. Je veux travailler avec les municipalités voisines pour travailler les différents dossiers de façon plus régionale.
Au niveau de la dette, c’est de se faire un plan solide et de le communiquer avec la population : voici vers où on s’en va et ce qu’on veut faire. Nous souhaitons travailler à long terme, non pas pour les quatre prochaines années. Nous voulons nous assurer d’avoir une bonne gestion des ressources de la municipalité.
Q. Outre ces défis, quels sont vos autres principaux engagements ?
D. B. C’est un projet à plus long terme. Actuellement, avec la dette qui s’est accumulée dans les dernières années, nous n’avons pas beaucoup de marge de manœuvre. Je vais travailler fort pour aller chercher le plus de subventions possible. J’aimerais aussi travailler pour offrir plus de place aux aînés de la municipalité. S’ils sont obligés de s’expatrier, c’est plus difficile pour eux. Ce que j’aimerais, c’est développer un projet de résidence mixte pour les personnes âgées et les étudiants. En échange de bénévolat, les étudiants auraient un loyer un peu plus abordable. Ça favoriserait aussi l’autonomie des aînés et un meilleur climat. C’est un projet qui me tient à cœur. On aimerait aussi développer un projet de place des organismes, de les réunir dans une même infrastructure parce qu’actuellement, ils sont éparpillés dans la municipalité.
Q. En une phrase ou deux, pourquoi les citoyens de la municipalité devraient-ils voter pour vous ?
D. B. J’ai un bagage quand même important. J’ai été commissaire à la Commission scolaire des navigateurs pendant trois ans, j’ai connu la gestion de grosse organisation. J’ai la formation en gestion, en gouvernance et en éthique et j’ai les reins assez solides pour remettre la municipalité sur les rails pour gérer cette dette et redonner une marge de manœuvre aux gens.