Quant à eux, le taux officiel d’escompte s’établit à 2,75 %, et le taux de rémunération des dépôts, à 2,45 %.
Pour expliquer sa décision, la Banque du Canada a notamment cité la stabilisation de l'inflation, le ralentissement de la croissance économique mondiale, la baisse d'environ 1,5 % du produit intérieur brut canadien au deuxième trimestre ainsi que les impacts négatifs la guerre tarifaire entre le Canada et les États-Unis. L'institution craint que ces phénomènes freinent les dépenses des ménages.
«Étant donné que l’économie s’est affaiblie et que les risques à la hausse entourant l’inflation ont diminué, le conseil de direction a jugé qu’une réduction du taux directeur était appropriée pour mieux équilibrer les risques. Dans l’avenir, les effets perturbateurs des changements commerciaux continueront de faire monter les coûts et pèseront sur l’activité économique. Le conseil de direction procède avec prudence, en portant une attention particulière aux risques et aux incertitudes. Il évaluera la manière dont les exportations évoluent face aux droits de douane américains et à la transformation des relations commerciales; à quel point cela a une incidence sur les investissements des entreprises, l’emploi et les dépenses des ménages; la façon dont les coûts engendrés par les perturbations commerciales et la reconfiguration des chaînes d’approvisionnement sont répercutés sur les prix à la consommation; et comment évoluent les attentes d’inflation», a détaillé la Banque du Canada.