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Crise du logement

Le GRT Nouvel habitat veut des investissements de Québec

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29 févr. 2024 09:22

Le Groupe de ressources techniques (GRT) Nouvel habitat presse le gouvernement «d’investir massivement» en logement collectif, dans son prochain budget qui sera dévoilé le 12 mars, pour contrer la crise du logement.

Avec un taux d’inoccupation historiquement bas, frôlant le 0 % dans plusieurs municipalités de la Chaudière-Appalaches, le GRT Nouvel habitat croit qu’il y a urgence d'agir maintenant pour éviter une situation plus grave dans les prochaines années.

«Actuellement, cette pénurie de logements fait qu’un grand nombre de ménages doivent se loger dans des appartements inadéquats, trop dispendieux pour leurs moyens et parfois insalubres», a illustré Éric Gagnon Poulin, directeur général du GRT Nouvel habitat.

Pour renverser la vapeur, le GRT Nouvel habitat appuie les recommandations suivantes de l’Association des groupes de ressources techniques du Québec (AGRTQ) :

- Financer un minimum de 5 000 unités de logements communautaires et sociaux par année, pendant 10 ans;

- Se doter d’un objectif à long terme de 20 % de logements communautaires et sociaux au sein du parc locatif québécois;

- Améliorer le Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ) en élevant les contributions totales des trois paliers gouvernementaux au-delà de 70 % des coûts de réalisation par le biais d’un programme autoportant;

- Limiter le risque en soutenant en amont les organismes dans le démarrage des projets par le biais d’un fonds;

- Inclure une contribution au secteur de l’habitation communautaire d’une valeur de 1 % des coûts de réalisation des projets financés par le gouvernement pour la réalisation de la mission des réseaux.

Avec ces mesures, le GRT Nouvel habitat croit que l'équilibre du marché locatif, avec un taux d’inoccupation se situant autour de 3 %, serait retrouvé.

«Comme n’importe quel individu, n’importe quelle famille, faire un budget peu être ardu. En revanche, s’il y a une chose qui demeure cruciale, c’est d’avoir un toit décent et à la hauteur de ses moyens, sans quoi les sacrifices qui devront être faits pourraient être gravement dommageables pour eux. Malheureusement, c’est souvent l’alimentation qui sera négligée. On a qu’à penser à la quantité toujours plus importante de travailleurs qui fréquentent les banques alimentaires de notre région», a renchéri M. Gagnon Poulin, en guise de conclusion.

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