«Nous annonçons aujourd'hui le moment de la deuxième séquence de grève qui se tiendra sur trois journées complètes. Notre message ce matin est clair : nos équipes de négociation sont entièrement disponibles pour les deux prochaines semaines. L'objectif, c'est d'arriver à un règlement qui sera gagnant-gagnant, pour les travailleuses et les travailleurs, ainsi que pour les services à la population. Personne ne souhaite une autre séquence de grève, mais nous serons prêts s'il le faut», ont lancé les porte-paroles du front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ et Robert Comeau, président de l'APTS.
Le regroupement de syndicats déplorent que le gouvernement provincial n'offre qu'une augmentation salariale moyenne de 10,3 % sur cinq ans. Le front commun estime que l'offre actuelle «ne réglerait en rien les problèmes causés par l'immense retard que subissent les travailleurs» et qu'elle «les appauvrirait».
Du même souffle, le front commun a partagé sa conviction que l'offre gouvernementale devrait plutôt ressembler à l'augmentation salariale de 30 % accordée aux parlementaires dans les derniers moins ainsi qu'à l'offre refusée par les agents de la Sûreté du Québec, qui se sont vus offrir une augmentation salariale de 21 % sur cinq ans.