Par Émilie Pelletier - Collaboration spéciale
Puisque la vaste majorité des activités étaient organisées à l’extérieur sous la thématique «À la plage», certaines ont dû être déplacées sous un chapiteau et ont donc accueilli un nombre de visiteurs plus modeste.
Grosso modo, la directrice générale et artistique de l’événement, Anaïs Palmers, estime avoir rassemblé une foule semblable à celle de l’année dernière, même si celle espérée était plus grande. «Les gens qu’on a reçus, je pense qu’ils étaient d’avis que c’était tout aussi plaisant et peut-être même plus qu’il n’y ait pas trop de monde, parce qu’une température comme celles-ci c’est rassembleur», avance-t-elle.
Ce sont autant des familles que des couples ou des amis qui se sont retrouvés dans le lieu «intime» qu’est le parc de la Chute de Sainte-Agathe. C’est d’ailleurs l’un des éléments qui distingue Contabadour des autres festivals, selon Mme Palmers. «Notre festival offre trois dimensions des festivals qui existent ailleurs en les regroupant dans un lieu qui est un joyau caché. On est un festival émergent. Donc, oui, on voudrait qu’il y ait plus de monde, mais en même temps ça crée un moment où tous apprennent à se connaître», poursuit la directrice générale.
Des nouveautés pour perdurer
Parmi les nouveautés qui ont retenu l’attention, Mme Palmers parle du tournoi de pétanque comme d’un succès, ainsi que de la soirée contes autour du feu, laquelle donnait une «ambiance différente des autres soirs par son intimité et sa tranquillité».
Une collaboration avec le Cercle des Fermières de Saint-Agathe a aussi été appréciée des visiteurs, alors que leurs serviettes de bain tissées sur lesquelles était apposé le logo de l’événement étaient vendues. Mme Palmers explique ce geste par la volonté de demeurer local.
L’organisation soutient qu’il est trop tôt pour s’avancer quant à la thématique qui pourrait être retenue l’année prochaine pour une sixième édition du festival Contabadour, mais qu’elle prévoit conserver au cœur de sa programmation les activités qui sont devenues «des incontournables» au fil du temps, comme le collectif gueule de bois du dimanche. De nouvelles activités pourraient aussi s’insérer aux festivités pour les éditions à venir.