«Même s’il n’est plus obligatoire, ça ne veut pas dire que c’est une interdiction de l’utiliser. Il y a des situations qui vont l’exiger. Il sera facultatif, on pourra le porter par choix personnel ou par souci de protéger les autres», a expliqué le Dr Boileau.
Ce dernier demande donc à la population de respecter le choix de chacun de mettre ou non le masque dans les lieux publics.
La fin de l’obligation du port du masque touche aussi les éducatrices des centres de la petite enfance, les enseignants et les élèves dans les corridors et espaces communs des écoles ainsi que dans le transport scolaire.
Cependant, il sera toujours obligatoire de le porter dans les transports en commun, les établissements de santé et les milieux de soin. De plus, le directeur de la santé publique recommande aux personnes plus à risque et présentant des conditions de santé particulière de continuer à le porter. L’entourage de ces personnes devrait aussi porter un masque en leur présence.
Pour le transport en commun, une décision devrait être prise dans les prochaines semaines.
Accalmie
La sixième vague s’essouffle actuellement. Les indicateurs sont à la baisse, a souligné Dr Boileau. Le tout combiné avec l’arrivée du printemps et de l’été donne des conditions favorables au retrait de la dernière mesure populationnelle.
La Santé publique n’est pas inquiète et croit qu’il y aura peut-être un ralentissement dans la diminution des cas, mais pas une augmentation en flèche. Toutefois, rappelle le Dr Luc Boileau, le Québec n’est pas immunisé contre une autre vague importante qui pourrait ramener certaines mesures sanitaires.
«Personne au monde n’est capable de prédire ce qui arrivera. Le virus nous a envoyé plusieurs surprises dans les dernières années. Nous ne sommes pas à l’abri d’une autre qui nous portera à ajouter une série de mesures. Mais pour le moment, nous ne sommes pas dans l’intention de ramener des mesures [populationnelles] s’il y avait une croissance.»