«C’était très bon, ça aurait été parfait si ce n’avait été de la pluie jeudi», a résumé, d’entrée de jeu, le directeur général de la Société d’agriculture du comté de Lotbinière, Alain Falardeau.
Malgré la pluie de jeudi, le spectacle de Noir Silence a accueilli environ 1 500 spectateurs, celui de Guylaine Tanguay a attiré plus de 3 000 personnes.
Ce dernier ajoute que d’avoir déplacé la scène principale à l’extérieur était une bonne décision. «À l’intérieur, on était limité. […] On regarde déjà pour déplacer le site des spectacles puisqu’il faut le réaménager. Cela nous permettra d’aller chercher des artistes plus connus et d’égaler certains grands festivals.» Il aimerait accueillir à Saint-Agapit des artistes comme Salebarbes ou Jonathan Roy.
Le rodéo, pour sa part, a été présenté devant 900 personnes le vendredi et 1 200 personnes le samedi. «C’était plein», s’est réjoui Alain Falardeau.
Quant aux exposants, ils étaient une centaine et ont presque tous confirmé qu’ils seraient de retour l’an prochain. «C’est difficile de faire mieux», a-t-il souligné, ajoutant que la foire commerciale est la deuxième en importance dans le réseau des expositions agricoles après celle de Saint-Hyacinthe.
Même le bingo du mercredi soir a attiré son lot de participants. Près de 450 personnes y ont participé, alors qu’en moyenne ce sont plus ou moins 300 personnes qui y assistent.
Par ailleurs, le chiffre de vente des bars a connu une augmentation des revenus de 160 % alors que les restaurateurs ont connu des hausses de 28 à 30 %.
L’Expo de Lotbinière, c’est aussi les jugements d’animaux. Cette année, plus de 250 vaches étaient inscrites. Cela en fait la troisième exposition agricole en matière de jugement de vaches. «C’est l’exposition qui prime le plus au Québec.»
La suite
Alain Falardeau est optimiste pour les années à venir. Ce dernier estime qu’avoir fait le choix de la gratuité a été payant pour l’événement, surtout dans le contexte inflationniste dans lequel se trouve le Québec. «Je m’étais donné un plan de cinq ans et actuellement ça va plus vite que ce que je pensais.»
À moyen terme, il espère ramener les manèges. «On est rendu là.» Pour le moment, c’est une question de disponibilité des installations qui explique leur absence.