«Les données que nous avons obtenues dans le cadre des études des crédits montrent clairement que le réseau des CPE offre non seulement des services de meilleure qualité, mais aussi qu'ils sont nettement plus sécuritaires», a déclaré l'élu péquiste.
Selon le PQ, 19,4% d'entre elles proviennent des centres de la petite enfance (CPE), alors que les CPE représentent 35 % du réseau. De leur côté, les garderies privées subventionnées enregistrent 40,7 % des plaintes alors qu'elles ne comptent que pour 21 % de l'offre au Québec. Finalement, 36,5 % des plaintes concernent les garderies privées non subventionnées, pour une proportion de 19.7 % du réseau de la petite enfance.
Fort également des résultats d'un sondage Léger concluant que les familles québécoises souhaitent qu'il y ait plus de places en CPE, Joël Arseneau réclame ainsi que la ministre de la Famille «rétablisse le développement prioritaire de places en CPE plutôt que de poursuivre son virage vers le privé subventionné».
«La ministre a le devoir d'offrir des services qui garantissent la sécurité et le bien-être de nos enfants. Pour ce faire, il est essentiel d'investir en priorité dans le réseau des CPE comme il est déjà prévu à la loi. En ce moment, elle fait le choix délibéré d'une offre de service de moindre qualité, voire moins sécuritaire. Pour nous, c'est simple, le réseau doit être entièrement composé de Centre de la petite Enfance. Non seulement cela répondra aux besoins de nos familles, mais cela assurera également que chaque enfant bénéficie d'un environnement sécuritaire et de qualité», a conclu M. Arseneau.