Concrètement, le PQ veut davantage de poursuites et des peines dissuasives pour les fraudeurs ciblant les personnes aînées et augmenter les ressources policières pour les enquêtes et la lutte contre la fraude.
De plus, la formation souverainiste veut mettre en place des mesures qui faciliteront la dénonciation et le traitement des cas de fraudes immobilières ainsi que pour renforcer la prévention et encourager les aînés à dénoncer les fraudes.
Enfin, le PQ aimerait créer un poste de Protecteur des aînés.
Pour justifier son plan, le parti dirigé par Paul St-Pierre Plamondon a rappelé que le nombre d'aînés victimes de fraudes a presque quintuplé en 8 ans, passant de 300 en 2017 à 1 400 en 2023.
«La situation ne peut pas continuer ainsi. Les fraudes augmentent, mais les conséquences pour les contrevenants restent insuffisantes. Les dénonciations doivent mener à davantage de poursuites, et les fraudeurs doivent faire face à des peines dissuasives. À l'heure actuelle, près de 90 % des cas de fraudes n'aboutissent à aucune accusation», a notamment déploré Pascal Paradis.
«Nous allons également mettre en place un Protecteur des aînés pour prévenir la maltraitance et en limiter ses impacts. Cette nouvelle instance pourrait également recevoir des plaintes et faire des enquêtes. Un gouvernement du Parti québécois miserait également sur la prévention auprès des aînés. Nous avons déjà déposé un projet de loi afin de reconnaitre, notamment, le droit des aînés d'être protégé contre la maltraitance», a pour sa part renchéri en guise de conclusion Joël Arseneau.