«Ce qu’on célèbre aujourd’hui, ce n’est pas seulement la réouverture d’un bâtiment, c’est la résilience d’un projet enraciné dans le terroir qui valorise les grains d’ici de manière artisanale, innovante et responsable», a lancé l’une des copropriétaires de l’entreprise, Myriam Caux-Laflamme.
Afin de les soutenir dans la relance de l’entreprise, le gouvernement a investi 2 M$. Cet appui a permis l’acquisition d’équipements de production automatisés. De plus, le centre de grains a été agrandi et automatisé pour rendre le transport plus efficace. Deux cuves de trempage ont été ajoutées pour accélérer la germination et le maltage, ce qui fera grandir la productivité de l’entreprise et lui permettra d’augmenter sa production.
«Vous étiez ultradynamiques, mais vous avez eu un sinistre. Parfois, ce sont des occasions pour baisser les bras et se décourager, mais vous vous êtes tapés dans les mains et avez profité de cette occasion pour améliorer vos capacités et devenir meilleurs», a souligné le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne.
Ce dynamisme, a ajouté le ministre, permettra de mieux desservir les 40 producteurs et les 80 clients avec qui la malterie fait des affaires.
Résilience
«Il y a un peu plus d’un an, nous avons vécu un incendie qui a mis un coup d’arrêt brutal à nos opérations, mais il n’a pas eu raison de notre flamme. Si la malterie est debout aujourd’hui, plus forte et déterminée que jamais, c’est grâce à une collectivité remarquable», a renchéri Mme Caux-Laflamme.
L’entreprise a pu survivre grâce au soutien qu’elle a reçu de la famille et de la communauté. Également, des entreprises de maltage au Québec et dans l’État du Maine, aux États-Unis, ont levé la main lorsqu’elle a appelé à l’aide. Elles ont permis à la malterie de respecter ses engagements envers sa clientèle.
En outre, la renaissance de l’entreprise est une bonne nouvelle pour la municipalité de Saint-Patrice-de-Beaurivage.
«C’est un beau rayonnement pour la région et nous sommes contents de l’avoir. Ce sera aussi une quinzaine d’emplois qui seront créés par la renaissance de la malterie, dont plusieurs emplois étudiants. C’est un fort signe de résilience de la part de la famille», a souligné le maire, Samuel Boudreault.
Soulignons finalement que la Malterie Caux-Laflamme célèbre cette année son 10e anniversaire de fondation. Auparavant, l’entreprise agricole de quatrième génération se spécialisait en production laitière.