La partie patronale estime que ce geste permettra aux parties de retourner à la table la semaine prochaine.

«Les propositions du STTP du 20 août entraîneraient des coûts supplémentaires importants et imposeraient de nouvelles restrictions à un moment difficile pour la Société. En réponse, Postes Canada a demandé au STTP de revenir à la table avec des solutions réalistes qui tiennent compte de la situation actuelle de l’entreprise et permettent des discussions constructives. Comme cela ne s’est pas produit, Postes Canada a décidé de présenter de nouvelles offres globales dans l’espoir de trouver un terrain d’entente sur des enjeux importants comme la livraison la fin de semaine», a affirmé la société de la Couronne, dans une déclaration transmise aux médias.

En raison du retour prévu à la table de négociation, Postes Canada demande au STTP de modifier ses moyens de pression et de livrer les articles de publipostage sans adresse actuellement bloquées dans ses entrepôts. Le syndicat utilise ce moyen de pression depuis lundi pour manifester le «manque d'empressement» de la partie patronale d'en arriver à une entente négociée avec ses facteurs.

«Ce geste simple permettrait de réduire les répercussions financières pour de nombreux clients, comme les journaux communautaires, les petites entreprises et les organismes de bienfaisance, qui, faisant confiance à Postes Canada pour la livraison, ont investi dans l’impression de leurs circulaires. Or, ces articles sont bloqués dans nos installations depuis l’entrée en vigueur de l’interdiction de distribution du syndicat. Postes Canada n’acceptera pas de nouveaux articles Courrier de quartier tant qu’elle ne pourra pas offrir à sa clientèle une plus grande certitude», a conclu Postes Canada.