Par Érick Deschênes - Collaboration spéciale
«L’an passé, on testait l’intérêt dans la région. On a tellement connu une belle fin de semaine à Saint-Apollinaire que c’était sûr que je revenais. […] Cette année, on propose une programmation chargée. J’ai vraiment hâte de pouvoir voir les centaines de jeunes en action. Les ateliers seront donnés par groupe d’âge, soit de 8 à 11 ans et 12 ans et plus», a d’emblée partagé Alex Francoeur, lors d’une entrevue téléphonique.
Rappelons que c’est en 2020 que le chorégraphe et danseur de Montréal a créé dans la région métropolitaine DJAM, la convention. Grâce aux efforts de celui qui s’est fait connaître comme finaliste au concours télévisuel Révolution et comme chorégraphe notamment pour les émissions En direct de l’univers, Mammouth et Bonsoir Bonsoir a permis à l’événement de devenir la plus grande convention de danse en français au Québec, avec plus de 500 participants.
Ce succès se répercute également pour la deuxième édition de DJAM, la convention à Saint-Apollinaire. En effet, Alex Francoeur et ses invités attendent plus de 300 jeunes danseurs, dont plusieurs provenant du Nouveau-Brunswick.
Comme l’an dernier, les participants pourront prendre part à plusieurs ateliers animés par des sommités de la danse au Québec ainsi qu’ailleurs dans le monde. Mehdi Kerkouche, chorégraphe français de la chanteuse belge Angèle, Mel Charlot, nouvelle maître de Révolution, Kim Gingras, danseuse de Beyoncé, Julie et François, chorégraphes de Chanteurs masqués, Alex & Alex, finalistes de Révolution, Nico Archambault, gagnant de So You Think You Can Dance, ainsi que Sunny Boisvert, finaliste de Révolution, partageront leurs connaissances.
De plus, l’humoriste Alex Perron donnera lors de la deuxième édition de DJAM, la convention – Saint-Apollinaire une conférence sur la gestion de l’anxiété ainsi que des émotions avant d’entrer en scène.
«Notre objectif, c’est de donner des outils aux danseurs pour qu’ils puissent progresser ensuite dans leur studio. […] (Pour nous, c’est important que les participants découvrent différents styles de danse lors des ateliers) puisque tu connais de bases dans plusieurs styles, plus tu peux les mélanger pour créer ta propre couleur et ta propre identité d’artiste. C’est comme un musicien qui a des bases en jazz, en classique et en blues, il arrive à créer sa propre sonorité. On n’est pas obligé de catégoriser la danse en un style», a illustré Alex Francoeur.
Une municipalité inspirante
Si le créateur de DJAM, la convention avait le désir de tenir son événement à l’extérieur des grosses villes tout en demeurant à proximité des grands centres, ce sont les liens familiaux qui ont incité Alex Francoeur à choisir Saint-Apollinaire comme l’une des terres d’accueil pour son activité.
«Il y a tellement d’événements à Montréal et à Québec que je trouve important d’aller dans de plus petites villes, d’apporter un rayonnement différent. Je suis souvent à Saint-Apollinaire comme ma belle-famille habite à Saint-Apollinaire. Ma belle-sœur m’a un jour suggéré de tenir ma convention à Saint-Apo, j’ai ensuite découvert le Centre multifonctionne et la Municipalité m’a aussi donné son support», a partagé celui qui pourra compter sur le support des membres de sa belle-famille comme bénévoles.
D’ailleurs, Alex Francoeur aimerait bien organiser un jour un autre événement de danse à Saint-Apollinaire. Avec l’apport d’artistes de la région, ils aimeraient bien créer un spectacle extérieur qui pourrait être présenté l’été à l’Espace Philippe Boucher.
Notons finalement que les personnes intéressées à en savoir plus sur la prochaine édition de DJAM, la convention à Saint-Apollinaire peuvent consulter la page Facebook DJAM la convention.
Avec la collaboration de Mélanie Labrecque