Ces nouveaux locaux, situés sur le boulevard Saint-Joseph à Laurier-Station, permettent d’offrir aux usagers l’environnement dont ils ont besoin pour soulager les souffrances de la maladie ou la douleur invisible du deuil.
«Les gens qui viennent ici pour des services veulent être dans un environnement calme et confortable. On veut les sortir de leurs problèmes, ça prend un environnement approprié, ce n’est pas très luxueux, mais c’est plus adapté que ça ne l’était», a expliqué le président du conseil d’administration de Présence Lotbinière, Pierre Julien.
Une campagne de financement commencée en novembre 2024 a permis de recueillir plus de 50 000 $ qui ont été consacrés au déménagement.
De l’espace
Dans ses anciens locaux, l’organisme avait un espace limité qui était mal adapté à ses besoins. «Nous avions un bureau que je partageais avec l’intervenante. Parfois, quand j’étais au téléphone, il fallait que je sorte du bureau», a illustré la directrice générale, Marie-Hélène Blanc.
Aujourd’hui, les utilisateurs profitent d’un endroit qui compte un espace d’accueil, un bureau spécifiquement dédié aux consultations, une cuisinette, une toilette, une salle de massage et une salle polyvalente.
«Nous pouvons donner nos classes de yoga pour les personnes atteintes de cancer, nos causeries et cafés-rencontres pour les personnes endeuillées peuvent se faire ici. Nous pouvons offrir différents ateliers sans être obligés de louer des locaux à gauche et à droite. Nous pouvons tout faire ici», a rajouté Mme Blanc.
Des impacts concrets
«Je savais que j’avais besoin d’aide pour m’en sortir et continuer. C’est là que j’ai rencontré Sophie [l’intervenante]. Au début, j’étais sceptique sur comment une personne extérieure pouvait m’aider à comprendre ma peine. Avec une douceur et une patience incroyable, elle a pris le temps de m’écouter, de me comprendre et de m’aider à mettre des mots sur mes maux», a raconté Vincent, l’un des usagers de Présence Lotbinière qui a souffert du décès soudain de sa mère en 2024. «Elle a permis de me libérer d’un poids énorme que je portais sur mes épaules. […] J’ai appris à vivre tout simplement. Le souvenir de ma mère n’est plus une source de douleur, mais d’amour et de courage.»