«Nous agrandissons parce que de l’intérieur, nous n’étions pas capables de faire quelque chose. Il fallait repousser vers l’extérieur pour être en mesure de faire des vestiaires avec une dimension intéressante qui ont des blocs sanitaires comme des douches, des toilettes et des lavabos», a expliqué le directeur des loisirs de la Municipalité de Saint-Agapit, Patrice Boucher.
Concrètement, les travaux d’expansion se déroulent à l’arrière du Centre G. H. Vermette. Ils permettront l’agrandissement et l’amélioration des vestiaires 5 et 6. Aussi, un espace suffisant sera créé pour accueillir la nouvelle surfaceuse électrique. Sans ces travaux, il aurait été impossible pour la Municipalité de conserver les deux. «C’est pratique d’en avoir une seconde quand on a des pépins mécaniques sur la première», a rajouté M. Boucher.
Une zone sera également réservée au service des loisirs afin qu’il puisse entreposer adéquatement son matériel en un seul emplacement. Actuellement, il se trouve à différents endroits sur le territoire ainsi que dans les casiers situés sous les gradins de l’aréna qui sont remplis au maximum de leur capacité.
D’autres interventions mineures seront faites à l’avant de l’aréna. La cuisine du casse-croûte sera réaménagée avec de nouveaux équipements de cuisson, réfrigération et congélation.
Des améliorations seront apportées aux vestiaires 1 à 4 ainsi qu’à celui des arbitres. Enfin, les salles de bain du rez-de-chaussée seront rénovées.
Même si les travaux à l’arrière de l’édifice ne seront pas terminés, la réouverture de l’aréna à l’automne prochain ne sera pas retardée, assure M. Boucher. La fin du chantier, et la livraison des nouvelles chambres 5 et 6, est prévue pour la fin octobre ou le début du mois de novembre.
Deuxième phase
Quant à la façade du bâtiment qui a un peu plus de 50 ans, elle ne sera pas touchée pendant cette première phase des travaux. Tout dépendra des priorités du prochain conseil municipal qui sera élu en novembre prochain, poursuit Patrice Boucher. Il ajoute que si cette première étape est faite sans subvention du gouvernement, une éventuelle seconde phase nécessiterait une aide financière.
Une demande avait été déposée au Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS) par la municipalité pour les travaux réalisés actuellement, mais elle a été refusée.
«Nous avons déposé notre projet à deux reprises, mais les deux fois, il n’a pas été retenu. Comme la majorité des projets présentés au Québec. Il y a vraiment un problème de sous-financement des infrastructures, d’entretien et de réparation», dénonce Patrice Boucher.
Lorsqu’un nouveau PAFIRS sera lancé, la Municipalité pourrait déposer une demande pour être en mesure d’effectuer une seconde phase de travaux. Cette fois, ils toucheraient l’avant du bâtiment.