«Je me sens bien, je suis encore un peu surpris de ce résultat. Je ne m’y attendais pas. C’est vraiment le fun d’avoir réussi à accomplir ça. Il y a des gens qui me disaient que je serais probablement capable d’y arriver, mais je n’y croyais pas vraiment. Quand je suis parti, j’ai essayé. Je me suis dit que si les autres y croyaient, je devais y croire aussi. Au final, les résultats sont venus», a commencé le jeune homme, quelques jours après avoir traversé la ligne d’arrivée.
La course de longue distance n’est pas la discipline de prédilection d’Isaac Hamel. Celui qui pratique l’athlétisme est spécialiste du 800 m et 1 500 m, des épreuves de rapidité qui demandent de la puissance. Le demi-marathon de 21,1 km en est une d’endurance physique et mentale qui oblige le coureur à gérer l’épreuve différemment, une tâche qui a donné du fil à retordre à l’étudiant en kinésiologie de Saint-Édouard-de-Lotbinière.
Ce dernier a pris le départ avec le peloton de tête et il a dû se battre pour conserver un rythme qui le gardait avec les leaders de la course. «Je me suis dit que je n’avais pas le choix. Finalement, j’ai réussi à tenir jusqu’à la fin, je me suis battu beaucoup. Ça a fait mal longtemps, mais j’ai réussi à y arriver. C’était difficile de maintenir le rythme parce que j’avais tout le temps l’impression que je manquerais de souffle et que mes jambes ne tiendraient pas jusqu’à la fin», a-t-il raconté.
Un défi personnel
Isaac Hamel a pris le départ de son premier demi-marathon l’année dernière. Il a commencé à s’entraîner avec sa sœur et ses amis. «Ça c’était bien passé et on a décidé de continuer cette année. C’est là que j’y suis allé pour une plus grande performance.»
Bien qu’il concentre ses efforts sur sa carrière en athlétisme, Isaac Hamel veut poursuivre aussi la course de longue distance pour voir jusqu’où il pourra aller. L’an prochain, il considère participer à d’autres demi-marathons pour se préparer à celui de Québec.
Athlétisme
L’été 2025 a été la première année de compétition que le jeune homme a terminée en athlétisme. Une saison qui lui a permis d’atteindre à plusieurs reprises la première marche du podium.
«Ç’a été une saison de rêve. J’ai fait huit compétitions. C’était ma première saison et je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Finalement, j’ai fini cinq fois premier. J’ai aussi un record personnel de 1:56 au 800 m et de 3:59 au 1 500 m.»
Avant d’entrer dans le cercle compétitif, Isaac Hamel s’entraînait seul. Il a joint un club d’athlétisme pour prendre part à des compétitions. Finalement, cet hiver, il commencera à courir avec le Rouge et Or de l’Université Laval, a-t-il fièrement affirmé.
«Quand on est en région, on n’a pas accès à des clubs. Je me disais que ça ne servait pas à grand-chose de m’entraîner parce que je pensais que je ne pouvais pas compétitionner. […] Même si j’étais seul, j’ai réussi à y arriver, à augmenter et à rattraper des gars qui s’entraînent depuis la première secondaire en sports-études. Je dirais qu’il ne faut pas se limiter à cause de son environnement. Il faut foncer et si on a un rêve c’est d’y aller jusqu’au bout», a-t-il conclu.