vendredi 10 octobre 2025
Votre Journal. Votre allié local.

St-Narcisse-de-Beaurivage > Ma MRC .. Ma Municipalité

Fermeture de la meunerie à Saint-Narcisse-de-Beaurivage

Les + lus

Photo: Courtoisie - Avantis Coopérative

01 oct. 2025 09:39

Avantis Coopérative a annoncé, le 30 septembre dernier, la fermeture à venir de la meunerie de Saint-Narcisse-de-Beaurivage. Les opérations cesseront le 16 octobre prochain.

La coopérative explique cette décision par la nouvelle réalité qui touche le milieu agricole, notamment la consolidation des fermes, la rareté de la main-d’œuvre, l’évolution technologique qui nécessite des investissements ainsi que l’évolution des besoins des producteurs.

L’une des raisons évoquées est la crise dans l’industrie porcine. Alors que l’industrie entière devait diminuer sa production, Avantis a réduit de 30 % ses élevages pour laisser une place aux indépendants qui souhaitaient poursuivre la production porcine.

«Au terme du processus de retrait temporaire de la production dans l’industrie, un nombre significatif de fermes dans les régions de Beauce, Bellechasse et Lotbinière ont quitté la production. L’ensemble de la situation a entraîné une diminution d’autant importante du volume de moulée à produire à la meunerie de Saint-Narcisse-de-Beaurivage», a fait savoir Avantis dans un bref communiqué. 

Alors que le centre de grain restera en activité pour desservir les producteurs agricoles, le volume restant de moulée sera transféré dans les autres meuneries de la coopérative.

Par ailleurs, Avantis Coopérative a fait savoir qu’une partie de l’équipe d’employés sera transférée dans les autres sites agricoles à proximité. Pour les autres qui n’auront pas pu être relocalisés, Avantis assure que «tous les efforts» seront mis en œuvre pour les aider.

Pas une surprise

«Je suis déçu pour la municipalité d’avoir perdu un beau fleuron comme ça au centre du village», s’est désolé le maire sortant de Saint-Narcisse-de-Beaurivage, Denis Dion.

Cependant, ce dernier n’est pas surpris de la nouvelle. La crise dans l’industrie porcine et l’évolution technologique n’ont pas donné de chance. «Il y a de moins en moins de producteurs de porcs et ceux qui restent se sont mis à faire leur grain. Ils ont des terres qu’ils cultivent, se sont bâtis des meuneries et font leur moulée», a-t-il expliqué.

Même s’il n’est pas surpris de la nouvelle, Denis Dion rappelle que ce n’est pas la première fois que la municipalité est directement touchée par une décision de la coopérative.

«Ce qui nous a fait le plus mal, c’est l’épicerie. Plusieurs nouvelles familles arrivent et l’épicerie nous manque. Avant nous avions une épicerie avec des produits de boucherie, de boulangerie et du frais. Maintenant, c’est un gros dépanneur», se désole-t-il, toujours amer de la décision de la coopérative de transformer l’épicerie en dépanneur. L’annonce avait été faite en janvier 2023.

 

 

Les + lus