En Chaudière-Appalaches, cette appréciation est de l’ordre de 22,7 % avec une valeur moyenne à l’acre de 8 500 $. Un écart de valeur allant de 2 600 $ à 14 800 $ à l’acre a été observé. Ces valeurs représentent 90 % des ventes dans chaque région. Pour des raisons statistiques, les 5 % les plus élevés et les 5 % les moins élevés ont été exclus du calcul.
Chaudière-Appalaches est la seconde région québécoise qui a enregistré l’augmentation la plus marquée derrière le Saguenay–Lac-Saint-Jean, qui se situe à 24 %.
«Des ventes importantes sur le marché ont été réalisées dans ces régions, ce qui a fait augmenter les prix et l’activité du marché pour un groupe diversifié d’acheteurs, dont plusieurs étaient des producteurs de grandes cultures et des producteurs soumis à la gestion de l’offre», peut-on lire dans le rapport de FAC.
L’organisation ajoute que la disponibilité des terres demeure un défi au Québec. Lorsqu’une «bonne terre agricole cultivée» se retrouve à vendre, les acheteurs sont nombreux à se manifester. L’emplacement et la superficie cultivée font foi de tout, lorsque vient le temps de conclure la vente, précise FAC.
Enfin, FAC reconnaît que des terres agricoles moins abordables constituent un défi pour les jeunes producteurs, les nouveaux agriculteurs et ceux qui aspirent à procéder à une expansion. Certaines exploitations peuvent être exposées à des risques plus importants, car elles doivent composer avec des taux de location et des coûts des intrants plus élevés.