Ces fédérations réclament que Québec amorce un «dialogue de bonne foi» avec elles afin d'en arriver rapidement à une «entente durable et bénéfique pour les patients».

Elles s'en sont donc pris à «l'approche déplorable» du gouvernement au cours des derniers mois, une stratégie qui «insulte et démotive» les équipes médicales. La déclaration du premier ministre du Québec, François Legault, lors d'une entrevue à Tout le monde en parle dimnche, où il a brandi la menace d'une loi spéciale pour adopter le projet de loi 106, n'en est «qu'un exemple de plus», déplorent la FMEQ, la FMRQ, la FMOQ et la FMSQ.

«Nous sommes présentement dans une impasse. La menace du projet de loi 106 paralyse les négociations. Si l'on veut mettre fin à la grève de l'enseignement à court terme, deux solutions se présentent : le recours à l'arbitrage et le retrait de ce projet de loi pour permettre une reprise des discussions. Son refus pourrait compromettre la graduation d'une cohorte entière de futurs médecins dès juillet 2026, avec des conséquences directes sur l'accès aux soins pour la population. Il faut sortir de l'affrontement et trouver un terrain d'entente», a notamment souligné Félicia Harvey, vice-présidente de la Fédération médicale étudiante du Québec.

Rappelons finalement que le projet de loi 106, déposé le 8 mai par le ministre de la Santé, vise à réformer la rémunération des médecins québécois en liant une partie de leur salaire à des indicateurs de performance, principalement le volume de patients vus.