«Il y a un an, j'ai déposé un projet de loi similaire qui incluait aussi le droit à la réparation des biens. Le gouvernement a repris cette notion dans une loi sur l'obsolescence programmée, adoptée en octobre, mais pas le gaspillage, donc nous revenons à la charge cette année», a d'emblée expliqué M. Arseneau.
Selon le Parti québécois (PQ), le Québec doit s'inspirer de plusieurs juridictions dans le monde qui «ont déjà agi pour contrer le gaspillage, autant alimentaire que pour d'autres biens».
«Dans cette optique, nous pensons que le Québec doit être un leader dans la lutte au gaspillage. Notre projet de loi contiendra donc plusieurs mesures en ce sens. Il est essentiel d'agir puisque, depuis le dépôt de notre projet de loi initial, nous avons observé encore plusieurs cas de destruction d'invendus notamment par la bannière Winners et la SAQ. Les médias ont aussi fait état d'épiceries qui se débarrassent de tonnes d'aliments toujours consommables. C'est une question environnementale, mais également une question d'éthique qui doit être abordée dès maintenant», a imagé Joël Arseneau, en ajoutant que la lutte au gaspillage est aussi importante en raison de la hausse du coût de la vie actuelle.