«L'agriculture et la foresterie assurent la vitalité économique et sociale d'un grand nombre de villes et villages, sont indispensables à l'habitation du territoire et contribuent directement au maintien de milliers d'emplois. Les élus municipaux des quatre coins du Québec doivent favoriser en toutes circonstances la pérennité de cette richesse inestimable pour le Québec et ses régions», a déclaré le président général de l'UPA, Martin Caron.
D'emblée, le regroupement a rappelé que les quelque 42 000 agricultrices et agriculteurs québécois exploitent plus de 29 000 entreprises agricoles, majoritairement familiales, et procurent de l'emploi à près de 52 000 personnes. L'UPA a aussi souligné que le secteur agricole québécois a généré 13 G$ de recettes monétaires agricoles, en 2024.
Les 31 000 producteurs forestiers, quant à eux, récoltent de la matière ligneuse pour une valeur annuelle de plus de 539 M$ générant un chiffre d'affaires de 4,7 G$ par la transformation de leur bois.
Aménagement, gestion de l'eau, fiscalité et logement dans la mire
Dans le cadre des actuelles élections municipales, l'UPA demande aux futurs élus d'assurer une planification optimale de l'urbanisation qui protège et valorise la zone agricole et la forêt privée lors du renouvellement des schémas d'aménagement et de développement des MRC, ainsi que des plans d'urbanisme.
Les intervenants municipaux sont également invités à éviter l'implantation d'usages non agricoles ainsi que l'adoption de règlements qui portent atteinte au travail des productrices et producteurs agricoles.
De plus, l'UPA veut que la gestion de l'eau, incluant l'entretien des cours d'eau, soit une priorité pour l'ensemble des élus municipaux.
Le regroupement aimerait aussi que les futurs conseils municipaux et des MRC s'attaque au fardeau fiscal important auxquels font face plusieurs agriculteurs.
Enfin, l'UPA souhaite que les municipalités assurent une mise en œuvre «harmonieuse» des nouvelles normes pour le logement des travailleurs étrangers temporaires.