D'abord, les deux ministres ont annoncé que le nouveau cadre réglementaire en agroenvironnement remplacera le Règlement sur les exploitations agricoles et mettra fin au moratoire sur les superficies agricoles.
Québec estime que ce sont près de 200 000 hectares supplémentaires qui seront disponibles pour la culture au Québec.
Aussi, le gouvernement provincial mettra fin aux dates fixes d'épandage. De plus, les superficies protégées par des digues et des aboiteaux ne seront plus soumises aux conditions de culture spécifiques aux littoraux. Des mesures visant à «reconnaître les particularités et les différences des territoires agricoles à travers la province et la réalité du terrain».
Côté financier, Québec déboursera 24 M$ dans le cadre du lancement de la nouvelle initiative AgroPerformance.
Les ministres ont aussi rappelé que la récente mise à jour économique du gouvernement du Québec prévoit également un congé de cotisation au Fonds des services de santé pour deux ans, ce qui permettra des économies estimées à 131,6 M$ pour les entreprises agricoles dès le 1er janvier 2026.
Enfin, une somme de 30 M$ visera à atténuer l'impact du coût du carburant pour les agriculteurs. Le versement de ce montant sera fait automatiquement «afin d'éviter la paperasse» et sera calculé selon le nombre d'hectares cultivés.
«Pour mon premier congrès de l'UPA comme ministre, je suis très fier de présenter une avancée historique pour l'agriculture québécoise, qui va permettre à nos productrices et à nos producteurs de produire plus et mieux. Je suis également très heureux de pouvoir annoncer une réponse à des demandes que j'ai entendues sur le terrain : remettre de l'argent dans les poches des agricultrices et des agriculteurs, notamment pour le coût du carburant. Avec ces mesures, nous renforçons l'autonomie alimentaire du Québec et créons les bonnes conditions pour que nos entreprises puissent produire davantage ici, chez nous», s'est notamment réjoui Donald Martel, ministre de l'Agriculture.