Toutefois, contrairement à ce que laissaient présager les données du ministère de l’Éducation à la mi-août, le CSSDN ne se retrouve pas devant un gouffre, selon les données en date du 28 août qu’il a transmis au Journal.
Aujourd’hui, il ne restait en effet qu’un seul poste «pour une tâche à 100 %» à pouvoir au secondaire. En ce qui a trait aux «tâches de moins de 100 %», le CSSDN était à la recherche d’une vingtaine d’enseignants pour des tâches tant au primaire qu’au secondaire. La majeure partie de ces tâches sont en français, anglais et sciences.
«Nous avons tenu un événement de recrutement Bachelier recherché qui a porté fruit. La majorité des candidats recrutés détient des baccalauréats et des maîtrises ou occupait des postes dans d’autres ordres d’enseignement», a expliqué la porte-parole du CSSDN, Louise Boisvert.
Cependant, le CSSDN, comme d’autres centres de services scolaires au Québec, a des difficultés à trouver des éducateurs et des éducatrices pour ces services de garde. En date de ce matin, il manquait 49 travailleurs pour ce volet des activités du CSSDN.
Pour ce qui est des autres ressources dédiées aux élèves, le CSSDN n’avait que quelques travailleurs à trouver, en date du 28 août. Pour le soutien TES, huit postes à temps plein ainsi que sept postes à temps partiel étaient encore à combler. Chez les professionnels, «tous les postes réguliers sont couverts» à l’exception d’un poste de psychologue. «Cela n’entraînera cependant pas de coupures de services puisque d’autres ressources pourront être disponibles», a tenu à rassurer Louise Boisvert.
Du même souffle, la porte-parole du CSSDN a soutenu que cet état de situation demeurait évolutif. «Ces données pourraient avoir changé d’ici à demain, car de nombreux appels sont toujours en cours et des réponses encore en attente», a conclu Mme Boisvert.