«Les résultats de la consultation démontrent clairement que les décisions néfastes du gouvernement caquiste ont des conséquences bien tangibles, mais qu'elles n'ont aucunement pour effet de réduire la bureaucratie. Bien au contraire, on fait face à une redditionnite aiguë. C'est un véritable parcours du combattant qui vise à réduire les dépenses à tout prix plutôt que de nous permettre de nous attaquer aux besoins criants dans les milieux. De plus, le gel d'embauche crée une pression énorme sur le personnel en place, qui doit assumer des tâches supplémentaires, souvent hors de leur champ d'expertise. Cette situation est intenable et met en péril la qualité des services», ont lancé Éric Pronovost, président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Carolane Desmarais, présidente de la Fédération du personnel professionnel de l'éducation du Québec (FPPE-CSQ), Valérie Fontaine, présidente de la Fédération du personnel de soutien de l'enseignement supérieur (FPSES-CSQ), et Éric Cyr, président de la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ).
La majorité des répondants au sondage de la CSQ estiment que les élèves à besoins particuliers sont durement affectés par le gel d'embauche. Aussi, ils affirment que la décision gouvernementale a provoqué une surcharge de travail dans leur quotidien ainsi qu'affecter la santé mentale du personnel professionnel et de soutien.
Ainsi, la CSQ réclame au gouvernement caquiste d'annuler en totalité les coupes et le gel d'embauche
«Ce sont les élèves et la population étudiante en général qui paient le prix des décisions prises par le gouvernement. Le manque de ressources compromet leur réussite et leur bien-être. Il est urgent de reconnaître l'importance du personnel administratif et de soutien, et de mettre fin à ce gel d'embauche qui fragilise les réseaux de l'éducation. Il y a tellement de verrous sur les embauches et l'octroi du financement qu'il faudrait se transformer en David Copperfield pour s'en sortir. C'est d'autant plus vrai que les compressions historiques de 151 M$ affectant le réseau collégial sont demeurées entières jusqu'à présent. Les conséquences sont tout simplement dramatiques sur le terrain », concluent les président.e.s des quatre fédérations affiliées à la CSQ.