«Je rencontre des gens qui travaillent à temps plein et qui arrivent à peine à joindre les deux bouts. Après le logement, c'est l'épicerie qui fait le plus mal. C'est pas compliqué, le prix des aliments a augmenté deux fois plus vite que l'inflation! L'huile d'olive est rendue 16 $, le beurre 8 $, et pour certains fruits et légumes comme les oignons et le brocoli, le prix a carrément doublé depuis la pandémie», a illustré Mme Ghazal.
Du même souffle, l'élue solidaire a déploré que, depuis la pandémie, les marges de profit des grandes bannières d'épicerie ont plus que doublé, passant de 1,5% à 3,5%, et qu'en 2025, les grandes bannières Loblaw, Sobeys et Métro ont enregistré des profits totalisant 4,3 G$.
Afin de soulager la pression sur le portefeuille des familles, QS promet qu'un gouvernement formé par son parti s'engagerait à plafonner les marges de profits des grandes bannières à 2 %.
«L'inflation a le dos large pour les grandes bannières d'épicerie, qui ont profité de l'après-pandémie pour doubler leurs profits. C'est indécent et ça fait mal au budget des familles. À Québec solidaire, on veut mettre fin à la gourmandise des entreprises en plafonnant leurs marges à 2%, soit environ au niveau prépandémique. Notre mesure permettrait de faire économiser environ 225 $ par famille. C'est l'équivalent d'une épicerie gratuite. À l'approche des fêtes, 225 $ de lousse, ça peut faire toute la différence pour le repas de Noël», a argué Ruba Ghazal.